Il y a dix ans, notre pays a été frappé en plein cœur.
Ce 13 novembre 2015, la nuit s’est remplie du vacarme de la haine.
Sur les terrasses des cafés parisiens, là où résonnaient les rires et les verres qui s’entrechoquent, le silence s’est imposé sous les balles, au Stade de France, les explosions ont brisé la joie d’un match, rappelant brutalement que la guerre s’était invitée jusque dans nos tribunes, au Bataclan, au milieu d’un concert, la musique s’est tue pour laisser place à l’horreur. Des vies fauchées, des blessures invisibles, des familles dévastées.
Dix ans ont passé, mais la mémoire demeure.
N’oublions jamais ces 130 victimes, pour qui la vie s’est arrêtée et leurs rêves se sont interrompus et ses deux autres victimes qui n’ont pu supporter ce traumatisme et ont mis fin a leurs jours… qui porte a 132 le nombre de victimes.
Nous pensons aussi à tous ceux qui ont porté secours, aux anonymes qui ont tendu la main, aux forces de l’ordre, aux soignants, aux témoins qui, dans la nuit, ont choisi la solidarité plutôt que la peur. Un hommage aussi au chien malinois, Diesel, qui a été abattu lors de l’assaut de st Denis par le RAID pour maitriser les auteurs des attentats du 13 novembre.
Aujourd’hui encore, Paris se souvient, La France se souvient. Et dans ce souvenir, une promesse se renouvelle : celle de ne jamais céder à la haine, de défendre la liberté, la musique, la vie.
Car malgré les ténèbres, le cœur battant de notre pays continue de résonner, obstinément, comme une chanson qui ne s’éteint pas.

